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La sobriété ou tempérance consiste à utiliser raisonnablement et de façon modérée ses sens, son temps, ses efforts et son argent, en accord avec des principes justes.
L’excès en tout est un défaut : « trop, c’est trop ».
J’ai besoin de la sobriété pour vivre une vraie vie chrétienne.
Elle m’aide aussi à me former un esprit critique et à résister aux influences et manipulations, commerciales ou autres.
Elle me libère de l’esclavage de mon corps et me rend maître de ma propre vie.
J’optimise mon temps et mon énergie.
Le bourricot d’autrefois est un bon modèle de sobriété : on le chargeait à volonté, il ne se plaignait jamais et prenait peu de nourriture.
1) La nourriture
Je mange de tout : par politesse (par égard à ceux qui ont préparé le repas) et parce que mon corps a besoin d’une nutrition variée.
Je mange un peu plus de ce que je n’aime pas, et un peu moins de ce que j’aime.
« Tu n’as pas l’esprit de pauvreté si, au moment où ton choix passe inaperçu, tu ne choisis pas pour toi la plus mauvaise part. » (St Josémaria, Chemin, 635)
Je mange modérément : j’en laisse aux autres et je fais attention aux quantités.
Je bois modérément : retarder le verre d’eau, c’est un sacrifice discret et efficace.
Je préfère l’eau aux autres boissons.
Je n’abuse pas des accompagnements : sucre, sel, poivre, ketchup...
Je fais un effort sur les bonbons.
J’évite d’être complètement rassasié, car le corps demande toujours plus.
Je ne critique pas la nourriture.
2) Le corps
Je ne reste pas couché, ni avachi, mais je me tiens droit, sans raideur.
J’ai toujours la chemise dans le pantalon et les lacets noués.
Je ne recherche pas les sensations fortes, y compris dans la musique.
Je suis propre et je reste en forme, mais sans en faire l’essentiel de ma vie.
Je ne m’attache pas à mes habitudes.
Je ne me plains pas du manque de confort.
J’évite le laisser-aller dans les sentiments : colère, affection, angoisse...
Je vis un horaire : je commence mon travail à l’heure, pour pouvoir rendre service.
Je donne à mon travail tout le temps nécessaire pour bien le faire.
J’apprends déjà en cours.
J’étudie le cours avant de faire les exercices.
J’évite de donner trop de temps aux activités qui me plaisent, et trop peu aux autres.
Je ne cherche pas le repos pour lui-même, mais pour pouvoir ensuite mieux travailler.
Je ne fais pas la grasse matinée.
J’ai toujours le temps de prier, et je mets ma prière à un moment fixe.
Je consacre du temps aux personnes qui m’entourent, sans négliger mon travail.
J’évite le perfectionnisme : passer trop de temps au travail, au détriment du reste.
Je suis sobre en paroles : j’aime mieux agir.
1) Les achats
Je n’achète que ce qui correspond à un projet plus vaste.
Je limite la dépense, en me demandant ce que pourrait penser un de mes amis.
Je n’achète qu’avec un motif valable : la mode ou les soldes ne me suffisent pas.
J’évite les frais qui en entraînent d’autres.
« Ne l’oublie pas : celui-là possède davantage qui a moins de besoins. — Ne te crée pas de besoins. »
(St Josémaria, Chemin, 630)
2) Le respect des choses
Je fais durer les choses.
Je replie mes vêtements le soir.
J’en change fréquemment.
J’entretiens mes chaussures.
Je range mes livres, je ne les jette pas.
Je maintiens mon cartable propre.
Je ne me balance pas sur les chaises.
Je n’abîme pas les tables de classe.
3) La consommation et les jeux
Je me limite dans l’usage des appareils électroniques : console de jeux, ordinateur, télévision, lecteur audio et téléphone.
Je n’utilise internet qu’avec un vrai projet de recherche.
Je fais en sorte d’utiliser toujours le moyen le plus simple et le moins technologique.
J’évite aussi la surconsommation d’énergie.
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