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La persévérance est la vertu qui permet d’aller jusqu’au bout de la décision prise, malgré les difficultés ou le manque de motivation.
Ce n’est pas de l’obstination : si l’on s’est trompé, ou s’il y a un autre motif valable, on ne doit pas poursuivre l’action entreprise.
Le motif ne doit pas non plus être la routine.
« Que ta persévérance ne soit pas une conséquence aveugle du premier élan, un effet de l’inertie. Qu’elle soit une persévérance réfléchie. » (St Josémaria, Chemin, 983)
La présomption consiste à croire qu’on peut poursuivre seul, par ses propres forces.
Vices opposés : la paresse, le caprice, la légèreté.
« Celui qui persévérera jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. » (Mt 10, 22)
Par cohérence et par logique. Une fois la décision prise, si elle est juste et bonne, il n’y a qu’une seule solution : aller jusqu’au bout.
Par vertu : cela peut coûter, mais c’est beau et méritoire. « Commencer est à la portée de tous ; seuls persévèrent les saints. »
(St Josémaria, Chemin, 983) Par amour de Dieu et des autres. « Quel est le secret de la persévérance ? L’Amour. — Eprends-toi de Lui et tu ne L’abandonneras point. » (St Josémaria, Chemin, 999)
La persévérance donne à ma vie le sens d’une mission. Le travail accompli procure une joie profonde.
En quoi est-il important de persévérer ?
— Dans le travail : c’est souvent en fin de trimestre qu’arrivent les compositions, avec leur coefficient important.
— Dans la prière : Dieu attend notre régularité pour nous donner ses grâces.
— Dans la fidélité à nos engagements, en particulier à la loi de Dieu. Nos amis, ceux que nous aimons, comptent sur nous. Dieu aussi.
Je ramène les grands objectifs à de petites étapes : chaque résultat partiel est le maillon d’une vaste chaîne. Chaque étape donne l’impression d’avancer.
De période en période, je fais de petits bilans : examens de conscience chaque soir, chaque semaine, chaque mois.
Je fais une courbe de mes notes, ou je l’observe sur Internet, pour me proposer des objectifs partiels.
Je me motive par les notes, le tableau d’honneur et les prix de fin d’année.
Se souvenir : on est toujours enthousiaste au début, puis il y a un phénomène de lassitude, et enfin un sprint final, quand la fin du parcours devient visible.
Je me propose l’amélioration dans une matière donnée, ou dans un petit domaine (bien apprendre mes leçons, par exemple) : ce sera plus facile et réaliste que de viser une amélioration globale.
Si j’ai un risque de redoublement, je ne baisse pas les bras : mon effort servira de toute façon. Mais il doit porter sur des domaines dans lesquels je ne suis pas « noyé ».
Je m’abstiens d’activités qui me dispersent de mon but : sorties, téléphone, jeux électroniques sont de grandes dispersions.
J’apprends à prévoir les obstacles : je fais mon travail à l’avance pour participer aux activités familiales, par exemple.
Si j’ai un trajet en train ou en voiture, je prends un livre pour avancer ma lecture.
Je me méfie des fausses excuses : « Je n’ai pas de chance / C’est trop difficile / La période n’est pas favorable… »
Je sais changer de plan et m’adapter.
Je m’engage à peu de choses, mais je les tiens : « Qui trop embrasse mal étreint. »
Je me propose des objectifs positifs, qui me motiveront plus que les négatifs.
Tout seul, j’ai moins de chances de persévérer : j’apprends à m’entourer.
Je travaille avec mes parents ou d’autres adultes qui m’aideront à tenir l’objectif.
Pour ma vie chrétienne, j’ai un conseiller spirituel qui m’aide à garder le cap.
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